Provenance: mines d’Avion (Nord Pas-de-Calais).
Taille du Fossile Carbonifère 15,5 cm sur 12 cm sur 3 cm.
Poids de la pierre 565 grammes.
Pièce unique, photos contractuelles.
Le fossile carbonifère présenté sur les photos a été extrait par nos soins dans le département lors d’une expédition. L’authenticité de ce fossile carbonifère est garantie à 100 %.
Un fossile carbonifère exceptionnel, pour son importance dans la compréhension des écosystèmes anciens et de l’évolution végétale sur notre planète.
Ce fossile carbonifère (Pecopteris miltani) datant de l’ère primaire (Carbonifère westphalien) extrait sur le site de la mine de Carvin représente l’une des premières plantes apparues à la surface de la Terre. Il s’agit d’une fougère arborescente mesurant entre 4 et 5 mètres de hauteur, qui se développait dans les zones élevées des marécages.
Sur le plan botanique, cette fougère appartient à un genre désormais entièrement éteint, mais qui se rapproche de certaines fougères arborescentes actuelles, telles que Dryopteris filix-mas de la famille des Aspidiacées. Parmi les similitudes, on note que leurs frondes portent des spores et qu’elles sont capables de coloniser divers milieux, s’adaptant notamment aux changements climatiques.
À la fin du Dévonien, la baisse globale du niveau de la mer s’inverse au début du Carbonifère. Cette hausse crée des mers épicontinentales et des dépôts de carbonate du Mississippien. Bien qu’une chute des températures se produise au pôle Sud, gelant le sud du Gondwana, ces conditions plus froides ont peu d’effet aux basses latitudes, où des marécages luxuriants sont fréquents.
Les couches rocheuses datant du Carbonifère en Europe et en Amérique du Nord sont souvent composées de séquences répétées de calcaire, grès, schiste et charbon. En Amérique du Nord, les dépôts de calcaire sont largement d’origine marine. Les dépôts de charbon du Carbonifère ont fourni une grande part des ressources énergétiques nécessaires à la révolution industrielle.
Ils restent encore aujourd’hui la principale source d’énergie utilisée dans le monde pour produire de l’électricité et sont une cause majeure du réchauffement climatique d’origine anthropique.
Les larges dépôts de charbon sont dus à deux facteurs principaux : l’apparition d’arbres à écorces, en particulier ceux à écorces ligneuses, et le niveau des mers relativement bas comparé à celui du Dévonien, permettant l’extension de vastes marécages et forêts en Amérique du Nord et en Eurasie. Le taux élevé de CO2 dans l’atmosphère (30 fois celui du XIXe siècle) a certainement favorisé la croissance de la végétation.
Il a été hypothéqué que l’enfouissement de grandes quantités de bois est dû à l’inefficacité des bactéries et des animaux de l’époque à digérer et décomposer les tissus ligneux. La lignine, présente en forte quantité dans les écorces de cette période, est en effet difficile à décomposer et peut rester dans le sol pendant des centaines d’années, inhibant la décomposition d’autres matières végétales.
L’enfouissement massif de carbone pourrait avoir conduit à un surplus d’oxygène dans l’air, avec des estimations allant jusqu’à 35 %, bien que des modèles révisés considèrent ce chiffre comme irréaliste, situant le pourcentage d’oxygène entre 15 et 25 %. Des taux élevés d’oxygène sont avancés comme une des causes du gigantisme de certains insectes et amphibiens, dont la taille est inversement corrélée à leur capacité à absorber de l’oxygène.
Ce fossile carbonifère est un témoignage précieux du passé de notre Terre, soigneusement collecté dans notre région.
Les mines de charbon du Nord-Pas-de-Calais ont une histoire riche et complexe, marquant profondément la région et son développement économique, social et culturel. L’exploitation minière commence en 1720 avec la découverte de charbon à Fresnes-sur-Escaut.
Cette découverte marque le début de l’extraction industrielle, qui se développe rapidement au cours des XIXe et XXe siècles. Aux XIXe et début XXe siècles, l’industrie minière devient le principal moteur économique de la région.
La production atteint son apogée après la Première Guerre mondiale, avec le charbon jouant un rôle crucial dans la reconstruction et l’industrie lourde. Les conditions de travail étaient très difficiles et dangereuses. Les mineurs, souvent issus de milieux modestes, travaillaient de longues heures dans des conditions extrêmes.
De nombreux accidents tragiques ont marqué l’histoire des mines, soulignant les risques inhérents à cette activité.
Dans les mines de charbon, on ne trouve pas de minéraux dans le sens traditionnel du terme, car le charbon lui-même n’est pas un minéral mais une roche organique composée principalement de carbone, d’hydrogène, d’oxygène, de soufre et de divers autres éléments en quantités variables.
Cependant, il est courant de trouver d’autres minéraux associés dans les couches géologiques environnantes où le charbon est extrait. Ces minéraux peuvent inclure des sulfures comme la pyrite, des carbonates comme la calcite, des quartz et divers minéraux argileux.
Il est important de noter que la présence de minéraux dans les mines de charbon peut varier considérablement en fonction de la géologie locale et des conditions de formation des gisements de charbon.
Un fossile carbonifère peut être trouvé dans divers endroits à travers le monde, notamment dans les bassins houillers d’Europe comme ceux en Grande-Bretagne et en Allemagne, ainsi qu’en Amérique du Nord, particulièrement dans des États comme l’Illinois et la Pennsylvanie.
Ces sites sont connus pour leurs riches dépôts de charbon contenant des fossiles de fougères (fossile carbonifère) bien conservés d’autres plantes et parfois des animaux datant de l’ère carbonifère, offrant ainsi un précieux aperçu de la vie terrestre ancienne.
Les mineurs de fond, travaillant dans les profondeurs des mines de charbon, ont souvent été les découvreurs de nombreux fossiles datant de l’ère carbonifère. Leur travail ardu dans des conditions extrêmement difficiles les a menés à extraire non seulement du charbon, mais aussi des trésors paléontologiques enfouis depuis des centaines de millions d’années.
Les mineurs de fond sont des travailleurs spécialisés qui extraient du charbon et d’autres minerais des sous-sols. Ils travaillent dans des galeries souterraines où les conditions sont souvent sombres, humides et dangereuses. Leur métier exige non seulement une grande force physique, mais aussi une expertise technique pour utiliser les machines et les explosifs nécessaires à l’extraction du charbon.
En creusant les veines de charbon, les mineurs ont fréquemment mis au jour des fossiles, principalement des plantes et des animaux qui vivaient durant l’ère carbonifère, il y a environ 359 à 299 millions d’années. Cette période, caractérisée par des climats chauds et humides, a vu la prolifération de vastes marécages et forêts de fougères arborescentes, prêles et lycophytes géants.
Le fossile carbonifère le plus courant trouvé par les mineurs de fond est celui d’une plante, telle que le Pecopteris (une fougère arborescente) et d’autres espèces comme Sigillaria et Lepidodendron. Bien que moins fréquents, des fossiles d’animaux, notamment des arthropodes géants et des premiers amphibiens, ont également été découverts.
La découverte d’un Fossile Carbonifère par les mineurs était monnaie courante, cela à grandement contribué à la compréhension de l’évolution de la vie sur Terre. Ces fossiles ont permis aux scientifiques de reconstituer les paysages et les écosystèmes du Carbonifère, une époque où les niveaux de dioxyde de carbone étaient élevés et où des vastes forêts couvraient de grandes parties de la planète.
Grâce au fossile carbonifère découvert par les mineurs, les paléontologues ont pu étudier les conditions climatiques de l’époque et comprendre les processus de fossilisation. Les spécimens trouvés dans les mines de charbon ont également été essentiels pour comprendre l’évolution des plantes et leur adaptation aux changements environnementaux.
Le travail des mineurs de fond et leurs découvertes fortuite d’un fossile carbonifère sont aujourd’hui reconnus comme une contribution inestimable à la science. Des musées et des institutions académiques conservent ces fossiles, préservant ainsi le patrimoine géologique et paléontologique découvert par ces travailleurs courageux.
Les mineurs de fond, en dépit des conditions ardues de leur travail, ont joué un rôle crucial dans la découverte de fossiles du Carbonifère. Leurs efforts ont non seulement alimenté la révolution industrielle grâce à l’extraction du charbon, mais ont également enrichi notre compréhension de l’histoire ancienne de la Terre, offrant un aperçu précieux des écosystèmes passés et de l’évolution de la vie sur notre planète.
La mine de Lewarde, située dans le Nord de la France, est célèbre pour être le plus grand musée de la mine en France et un centre majeur d’interprétation du charbonnage. Depuis sa fondation au milieu du XIXe siècle jusqu’à sa fermeture en 1990, la mine a été un pilier de l’exploitation du charbon dans la région Nord-Pas-de-Calais, employant des milliers de mineurs et contribuant significativement à l’économie locale.
Le musée de la mine de Lewarde présente une vaste collection d’outils, mais aussi un superbe spécimen de fossile carbonifère, des machines et des équipements miniers historiques, illustrant l’évolution technologique de l’industrie minière. Les visiteurs peuvent explorer des galeries reconstituées qui relient les aspects techniques de l’extraction du charbon à la vie quotidienne des mineurs, mettant en lumière les conditions de travail difficiles et la culture minière profondément enracinée dans la région.
Des expositions temporaires et des animations éducatives enrichissent l’expérience des visiteurs en explorant divers aspects de l’histoire minière et de son impact socio-économique. Des visites guidées sont également proposées, offrant un aperçu approfondi des techniques minières et des réalités de la vie des mineurs.
Le musée de la mine de Lewarde joue un rôle essentiel dans la préservation du patrimoine minier et dans l’éducation du public sur l’histoire industrielle de la région. Il est reconnu non seulement pour sa valeur historique mais aussi pour son importance culturelle en tant que témoin vivant de l’héritage minier français.
Le fossile carbonifère exposé à la mine de Lewarde est une pièce fascinante qui témoigne de l’ancienne richesse géologique de la région.
Suivez nous sur Facebook et Instagram pour voir tous nos nouveaux spécimens..
AVERTISSEMENT : Les propriétés, modes et indications d’utilisation citées sont issues des ouvrages ou sites Internet de référence. Ces informations sont données à titre informatif.
Elles ne sauraient en aucun cas constituer une information médicale, ni engager notre responsabilité.