Origine maroc (Kourigba).
Pièce unique photos contractuel.
Poids du crâne de tortue fossile complet 956 grammes.
Taille du crâne sans la gangue 11,2 cm sur 10,6 cm sur 4 cm.
Taille du crâne avec la gangue 16 cm sur 11,5 cm sur 8 cm.
Une superbe pièce à exposer.
Au Maroc, avant les phosphates il y a plusieurs dizaines de millions d’années la mer recouvrait tout jusqu’à l’Atlantique.
D’énormes reptiles marins y côtoyaient requins, tortues ou crocodiles. Nous les retrouvons aujourd’hui en grande quantité fossilisés dans les sédiments déposés entre 70 et 45 millions d’années avant notre ère.
Squelettes entiers, crâne de tortue, ossements, vertèbres, dents de requins, de mosasaures et autres fossiles se trouvent dans les phosphates.
Ce qui fait la spécificité du site de Kheureigba ou plus largement du gisement des Ouled Abdoun, c’est son épaisseur et donc son âge. En clair, «il couvre la période géologique allant de la fin du crétacé (-70 millions d’années) (Ma) au début du tertiaire (-46 Ma), soit environ 24 Ma d’archives fossiles exceptionnelles, tant marines que terrestres, correspondant à des dépôts de mers peu profondes ayant envahi les côtes occidentales africaines, au moment où existait la mer Téthys et où l’Afrique était une île.
Le gisement encadre donc la fameuse grande crise biologique de la limite crétacé-tertiaire (dite KT) d’il y a 66 millions d’années où les dinosaures non aviens (autres que les oiseaux) disparurent subitement.
Autre avantage de ce gisement : l’excellent état de conservation, grâce aux bactéries phosphatogènes, des fossiles de vertébrés constitués de phosphates sous forme d’hydroxyapatite.
Inconvénient : il ne conserve pas les coquilles d’invertébrés (mollusques, microfossiles) composées, elles, d’aragonite.
En d’autres termes, ce qu’on appelle « la mer des phosphates » regorgeait d’une vie foisonnante, un véritable « point chaud » de biodiversité marine, illustrée à ce jour par 330 espèces identifiées de vertébrés de tous les grands groupes, sauf les amphibiens.
Des vestiges de requins et raies (qui sont des poissons cartilagineux), poissons osseux, reptiles marins tels que les mosasaures, les plésiosaures, les crocodiles et les tortues, mais aussi ptérosaures (reptile volant), dinosaures non aviens, oiseaux marins et mammifères terrestres arrivés là sous forme de cadavres flottés, gisent donc, le plus souvent en très bon état, au sein de ces « falaises » de phosphates exploités à ciel ouvert depuis les années 1960.
Le crâne de tortue fossilisé est une pièce unique de collection.
La fossilisation d’un crâne de tortue est un événement rare est exceptionnel soumis à de nombreux aléas dans la nature, en effet la fossilisation correspond à l’ensemble des processus qui permettent un remplacement partiel ou total de la matière organique d’un organisme mort par des minéraux, a la fin de cette transformation ont aboutit à la formation de fossiles.
Certains facteurs sont très importants pour obtenir une fossilisation, le taux de sédimentation doit être important là où l’organisme ce meurt, ce qui favorise un enfouissement rapide de son enveloppe charnelle.
La dépouille doit impérativement être ensevelie dans un milieu sans oxygène comme du sable ou de l’argile comme les limons des fonds marins, pour limiter la dégradation des tissus par les bactéries et autres métabolismes, ce qui laisse tout le temps à la fossilisation de ce crée.
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